« Pour comprendre la maladie, il faut donc tenir compte de l’unité corps-esprit et de la relation de l’individu avec son environnement psychologique et social. […] Je me fiche de ce que vous pensez de la politique de Stephen Harper. Il ne s’agit pas d’un discours politique. Mais ce que je peux vous dire, c’est que tant de gens se sont sentis mal à l’aise avec lui sur le plan émotionnel. Pourquoi se sentent-ils mal à l’aise avec lui ? Parce qu’ils l’ont regardé dans les yeux, et qu’ont-ils vu ? Rien. Les gens parlaient de ses yeux morts. Vous savez ce que cela m’indique ? Que c’était une personne traumatisée. Les yeux d’un enfant s’éteignent lorsque ce qu’il voit est trop douloureux. Le cerveau protège l’enfant en se fermant émotionnellement. Et quand on est blessé émotionnellement, l’une des façons de compenser est de vouloir contrôler, d’être en colère et d’être puissant. »